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1.
Revue de Médecine Interne ; 43:A496-A497, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-2150505

ABSTRACT

La maladie de Vogt-Koyanagi-Harada (VKH) est une maladie auto-immune à médiation cellulaire ciblant le mélanocyte notamment uvéal, caractérisée par une atteinte ophtalmologique à type d'uvéite antérieure granulomateuse et d'uvéite postérieure avec décollements séreux rétiniens (DSR) caractéristiques ;des atteintes extra-ophtalmologiques cutanée, neurologique ou auditive sont également possibles. Le facteur déclenchant est le plus souvent non identifié, mais des formes post-vaccinales sont décrites. Nous rapportons le cas d'une patiente de 45 ans, Caucasienne, ayant développé une maladie de VKH 3 semaines après un rappel vaccinal contre le COVID par elosomeran (Spikevax®). Apres une période d'asthénie inhabituelle, sont apparues 3 semaines après l'injection, des céphalées diffuses intenses non fébriles, puis une baisse de l'acuité visuelle bilatérale et une intolérance à la lumière. L'examen ophtalmologique confirme une baisse d'acuité visuelle 3/10e OD 1/10e OG, une mydriase non réactive bilatérale, une uvéite antérieure non granulomateuse bilatérale, et au FO et en OCT des DSR multiples au pôle postérieur des 2 yeux, avec œdème papillaire ;l'angiographie à la fluorescéine confirmera des zones d'ischémie choroïdienne au pole postérieur des deux yeux, sans vascularite. La ponction lombaire met en évidence une méningite lymphocytaire aseptique. Le bilan infectieux (dont la recherche de mycobactéries et d'une syphilis), immunologique, et la recherche de sarcoïdose sont négatifs. On ne note ni vitiligo ni poliose, ni hypoacousie. L'ensemble permet de retenir le diagnostic de VKH incomplet. La patiente est hospitalisée pour bolus de méthylprednisolone 1 gramme : après le 3ème bolus, elle rapporte une amélioration de l'acuité visuelle confirmée par les ophtalmologues (4/10e P2 OGD). Une récupération complète de l'acuité visuelle est constatée après 1 mois de corticothérapie par prednisone 1 mg/kg/jour (8/10e P2 ODG, OCT maculaire normal aux 2 yeux). La patiente reste néanmoins gênée par une intolérance à la lumière, avec persistance d'une pupille tonique ou pupille d'Adie bilatérale, rarement décrite dans le VKH, pouvant être rapportée à une dégénérescence du ganglion ciliaire ou à une atteinte des petits nerfs ciliaires. Le diagnostic est confirmé a posteriori par le Centre de référence en ophtalmologie. Une déclaration au Centre Régional de Pharmacovigilance est réalisée. Une revue de la littérature nous a permis de retrouver 13 cas publiés de maladie de VKH de novo survenant dans les suites de primovaccination ou de rappel vaccinal contre le COVID, l'ensemble des vaccins actuellement disponibles (Pfizer, Moderna, Aztra-Zeneca, Sinovac) étant impliqués. Selon le Centre de Pharmacovigilance, en France, les cas rapportés impliquent essentiellement le tozinameran (Cominarty®) ;il s'agit du premier cas après injection d'elosomeran. Au niveau international, Vigibase relate 50 cas de VKH survenus dans les suites d'une vaccination contre le COVID, dont 43 cas (86 %) chez des femmes, 30 cas (60 %) après tozinameran, 16 cas (32 %) après elosomeran, 4 cas (8 %) après vaccin AZD-1222. On rappelle cependant que, historiquement, d'autres vaccins ont déjà été mis en cause dans la survenue de maladie de VKH (grippe, hépatite B, fièvre jaune). Dans l'ensemble des cas rapportés après vaccination contre le COVID, l'évolution sous corticothérapie est favorable sur le plan de l'acuité visuelle. Malheureusement, chez notre patiente comme dans d'autres cas de VKH associant uvéite et pupille tonique, l'évolution est dissociée, avec persistance d'une mydriase bilatérale non réactive avec intolérance à la lumière réellement invalidante, et une récupération à long terme incertaine. Sans remettre en cause le bénéfice de la vaccination contre le COVID, nous interpelons sur la possibilité de déclenchement de réactions auto-immunes notamment de type VKH parfois sévères. (French) [ FROM AUTHOR]

2.
Investigative Ophthalmology and Visual Science ; 63(7):3229-A0264, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2058080

ABSTRACT

Purpose : Collecting medical data for clinical research studies needs tremendous perseverance. Yet, patients post a lot of their own personal health data on social media and share their experiences through international virtual support groups. Recurrent epithelial erosion (RCE) induces recurrent pain while reducing patients' quality of life. We report data of RCE patients who belong to an international English-speaking support group hosted by a social network. We aimed at better defining patients' symptomatology and the subjective efficacy of proposed treatments, and subsequently compared our results with literature. Methods : We designed a 24-question questionnaire consisting in three parts: demographics, clinical data and therapies. The treatments' efficacy to prevent RCE was scored through a semi-quantitative 4-gradescale (from 'no effect? to 'very efficient'). In May 2021, we posted a 6-month ephemeral hyperlink on the RCE support group forum (Facebook, Meta®) pointing at our questionnaire Results : The RCE group included 1856 members. We harvested 257 complete responses (13.8%;222 women and 35 men;average age =42+/-12 y). Responders were mostly North Americans (n=152;59.1%), and Caucasian (n=214;83.3%). Fewer than one-third of RCEs were attested by a corneal subspecialist MD (n=70;27.2%), whereas 91.8% were referred to a health care professional (n=236). The predominant symptom was acute awakening pain (n=198;77.0%). RCE significantly impaired patients' quality of life (n=176;68.4%). Daily wearing of an anti-Covid-19 surgical mask may have increased the frequency of episodes (n=41;16.0%). Among surgical procedures, manual debridement was the most performed (n=56;21.8%), effective in a third of patients (n=17;30.3%). PTK was performed in one-fifth of patients (n=52;20.2%), effective in two-thirds (n=31;59.6%). 176 patients (68.4%) were treated with hypertonic gel, which, according to the patients was the most efficient medical treatment d (n=103;58.5%;p<0.0001). Conclusions : To our knowledge, this is the first real-life study involving patients with RCE, and the second collecting data through a social network in ophthalmology. Our results are consistent with previous retrospective or prospective reports based on medical records despite responder selection bias. The use of social networks to collect real life data seems to be promisingly reliable as a medical evaluation tool.

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